Quand l'art tisse sa toile

Paris, septembre 2019.

Je vagabondais l’esprit foisonnant d’idées, prêt à embrasser la réalisation du projet universitaire qui allait m’occuper toute l’année.

Ce soir-là, j’avais rendez-vous.

Une invitation a été envoyée aux nouvelles recrues de l’Université Panthéon-Assas.

À l’intérieur, un événement intitulé Les Nocturnes So’Art.

Il était organisé par la promotion précédente, dans une résidence culturelle située Place de la République.


Je me suis rendu sur les lieux…

Afin d’identifier les organisateurs, créer un lien, cerner les attentes des professeurs et discuter avec les personnes présentes.

J’ai été frappé par le soin apporté au cadre de vie, la décoration, la complémentarité des exposants et la tenue de tables rondes.

Une atmosphère chaleureuse et branchée.


La soutenance de rentrée est arrivée.

J’étais fasciné par leur cohésion d’équipe et la flamme qui les animait.

À mon tour, j’ai voulu créer quelque chose de similaire.

J’ai rejoint un groupe de trois étudiants, pour monter une exposition sur le thème de l’art digital.

Nom de l’opération : The Numeric Art.

J’ai plongé dans cet océan inconnu.

J’ai découvert un monde, un univers graphique, un mode d’expression.

Des interviews fascinantes réalisées aux quatre coins de la capitale.


Et puis soudain, le Coronavirus.

Des rencontres impossibles.

Tout déplacement non essentiel interdit.

Nous avons créé une galerie interactive.

Du podcast spécialisé aux reportages vidéo, en passant par les portraits photo et la partie motion design…

Chaque artiste avait sa biographie et son portfolio, regroupés au sein d’une plateforme numérique.


La communication était assurée sur Instagram et Facebook .

Tels de jeunes surfeurs inexpérimentés, nous sommes parvenus à dompter la vague des réseaux sociaux.

Ce qui a attisé la jalousie et la convoitise de certains camarades.


Une aventure unique, qui s’étend au-delà d’un cas d’études.

Cette expérience a tissé des liens indéfectibles.