Hier, je me suis rendu à une soirée organisée dans le XIVème arrondissement.
Une chargée de recrutement agissant pour le compte d’entreprises de luxe m’a lâché cette bombe : « Les jeunes ne restent que 2 à 3 ans sur un poste » .
Ce matin, j’ai décidé d’aller vérifier ses dires en consultant les profils LinkedIn des participants.
À ma grande surprise…
Le pourcentage de turnover a validé son affirmation.
C’était là, sous mes yeux.
Retraités contre actifs.
Nos parents nous reprochent de ne pas avoir connu la dureté des petits boulots.
Confortablement installés au cœur de bureaux climatisés, nous ne penserions qu’au montant du salaire.
Et ce n’est rien à côté des stéréotypes collés aux entrepreneurs du web…
La plupart du temps qualifiés de vendeurs de rêves, de formateurs aux méthodes douteuses.
Ces boomers nous voient comme des enfants gâtés.
À l’époque, il suffisait de traverser la rue pour trouver un emploi.
Aujourd’hui, les jobs de premiers niveaux sont réservés aux stagiaires et aux alternants.
Une main-d’œuvre bon marché, voire gratuite.
Pour la nouvelle génération, la liberté réside dans le fait de changer facilement de missions.
Ne pas être pieds et poings liés à une entreprise.
En recherche permanente de nouveaux défis…
Elle se remet facilement en question et n’a pas peur de sortir de sa zone de confort.
Pourtant, il existe une autre voie.
Devenir freelance.
Conseil, vente de produits/services, conférences, coaching…
Non, un salarié n’est pas exclusivement dévoué à son employeur.
Un contrat de travail n’est pas un acte de mariage.
Il délimite les horaires, la durée, les tâches à effectuer.
C’est tout.
Les soirs et les week-ends, chacun est libre de se lancer…
Quels que soient son âge et son niveau d’expérience.
Tu peux rester un mouton docile aux ordres d’un patron…
Ou choisir de te construire une carrière sur-mesure.
Et si un jour, ton activité secondaire devient ta source de revenus principale…
Elle te permettra de voler de tes propres ailes.